samedi 18 janvier 2020

CHRONIQUE N 13

LUCIE RENARD

LE TRAIN QUI EN CACHAIT UN AUTRE

GENRE: ROMAN

NOMBRE DE PAGES: 192

DATE DE PUBLICATION: NOVEMBRE 2019

CATEGORIE: AUTOEDITION



Je viens de refermer la dernière page du roman  avec déjà une insoutenable nostalgie...
Le spleen des mots a rendu ces moments de lecture inoubliables..


Le train qui en cachait un autre est le septième roman de Lucie Renard, auteure que je découvre  avec un immense plaisir.
Je ne vais pas patienter jusqu'à la fin de la chronique pour vous dire que ce livre est un véritable
Coup de coeur!!
Une petite bourrasque est tombée sur ma vie et des éclats de coeur entiers s'y sont répandus!

Lucie Renard a une plume qui greffe instantanément les moindres nuances de sa sensibilité
Une étrange variation de sensations ont bercé cette lecture , je m y suis sentie comme revenue dans un endroit connu , un voyage antérieur que j'aurais fait dans la douce monotonie des choses

Une amnésie sans retour, l'amplitude secrète d une vie rêvée , un oubli bienfaiteur comme une réponse à ce que l'on ignore...
Voilà l'univers que pose l'auteur ...en douceur...

Et une citation en osmose avec la belle atmosphère qui se dégage de cette histoire...

" Une amnésie romancée prend la place des occasions perdues"
Georges Henein




MON SYNOPSIS

Elle s'appelait Joséphine ...la quarantaine venait de lui révéler les absurdités de son morne quotidien.
Un mari brillant par son absence et volage , deux enfants Elisa et Batien émergés tout droit de l'adolescence ..
Une vie asphyxiée de contraintes , de résignations , d'espoirs avortés ...
Le culte d'un quotidien en promiscuité avec ses menues réalités /
L'ennui, la passivité et le combat.
Serrée contre l'impossible issue, elle vivote , elle supporte jusqu'au jour de ce fatal accident de train qui va chambouler son existence à jamais.
Les yeux rivés sur le plafond blanc d'un hôpital , son nouveau ciel lui préparait de bien étranges vicissitudes.
Un bonheur complet s'accompagne peut être d'une amnésie partielle et salvatrice.
Des rencontres, une résurrection, une reconnaissance de soi l'accomplissement dans l'épreuve , l'acceptation de ce que l' on ne peut plus changer Joséphine sillonne les nouveaux sentiers de sa vie en totale harmonie avec son moi profond .
La promesse des jours meilleurs qui la pousse bien au delà de ses limites et espérances.
Un souffle nouveau...juste respirer!
Je n en dévoilerais pas davantage vous laissant à vos intimes aspirations...
Au fil des pages,,,un puissant tourbillon d'émotions viendra vous bousculez pour votre plus grand bonheur.


UN TITRE..
Le train rythme le quotidien de notre heroine , il est le symbole de sa rengaine jusqu'au jour il devient le train train du bonheur!


UNE COUVERTURE..
Une belle transposition d'images
Un voyage , plusieurs possibilités de destinations...
Quand le quotidien déraille...

Au cours de notre vie, nous sommes souvent confrontés à des remises en questions cruciales qui nous tourmentent, nous hantent et nous incitent à changer le sens des voiles.
Nous cherchons des recours à nos incertitudes , de nouvelles routes à emprunter, des issues à l'insipide comme remède à la vie...
Des stratégies de bonheur...
Les circonstances ordinaires exercent une véritable influence imperceptible dans notre vie de tous les jours..
Savoir les écouter et les comprendre n'est pas toujours facile.

Lucie Renard a exécuté avec sa plume sincère un travail libérateur sur ses lecteurs.
L'histoire est addictive , les personnages remarquablement façonnés , attrayants et vivants.
Les descriptions ont une langueur sereine , on vit en symbiose dans ce décor planté .
Pour tout vous dire , j'ai aimé Joséphine mais j'ai adoré Louise.
Lise vous comprendrez!

Tout à fait volontairement , je n'ai pas souhaité scinder ma chronique comme à l'accoutumée avec les ponts forts et les bémols il en est ainsi pour tout mes coups de coeur livresques
Laissons parfois le beau s'exécuter et nous emporter...


PETIT PASSAGE QUE J'AI AIME
"En même temps, je réalisai que j'aimais ma vie ici , avec la pâtisserie , le petit appartement au bord de la plage , mes amies , les journées prévisibles et douces.
En mon for intérieur je sentais qu'il n'y avait plus de place dans ma vie pour un mari sorti d'une ancienne vie et dont j'avais tout oublié.
Je sondai mon corps à la recherche  d'un frémissement pour un homme issu du passé .
Je n'en ressentis aucun .
Seule la main d'Aurinko qui caressait doucement ma paume me procurait une douce chaleur"



Voilà ainsi s'achève cette petite chronique pour un grand coup de coeur.
Une lecture que bien sur je conseille chaleureusement .
A tout public, tout âge...
Un grand merci à Lucie pour tout ces précieux instants de vie offerts.

Une petite question à l'auteur
Le livre si souvent cité par  Joséphine
"Ailleurs, c'est forcément mieux"
Est il celui de Sacha Stellie?


















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